Pascal Courcelles - Belgium

Biographie

C’est à l’institut d’arts appliqués à Saint Luc Tournai où il entre à 16 ans, par l’excellence de ses professeurs (Yvan Theys...) et son premier contact avec le travail du Peintre Eugène Leroy que le "virus peinture" gagne sa pleine dimension.
Pascal Courcelles y aborde toutes les techniques ; gouache, fusain, dessins, huile, perspective...
De ses quatre années en cycle supérieur à Saint Luc Bruxelles (avec Marthe Wéry et Pierre Carlier comme professeurs), il complète son savoir peindre par l’apprentissage de la gravure et des préceptes de l’art conceptuel, l’ installation et le minimalisme.« Très intrigués, nous avons appris pendant une semaine complète à faire des lignes horizontales au crayon, impeccables et ensuite des verticales et des obliques.»

Les premières réalisations hors scolaires de Pascal Courcelles remontent à l’âge de 17, 18 ans.Il mêle alors dessins abstraits et collages d’actualité (période marquée par les attentats de Belfast...).
Au terme de ses études, à vingt trois ans, il expose aussitôt dans un restaurant ses premiers dessins, gravures et collages. Durant cette période « pop art », attiré par la poésie et les livres, il peint des textes inspirés de ceux -ci (« Rose Marie Rose », « je t’aime », « savoir dire je t’aime »), véritables superpositions en matière, variant les inclusions de cire, de sable et de plâtre à la peinture à l’huile.

A Saint Gilles, il loue un atelier et fait une exposition dans un appartement vidé pour l’occasion chez Thierry Umbriet et Astrid Lauer avec la participation de ceux-ci et Dominique Compère.
"Je travaillais essentiellement les collages, photocopies, photomontages, box light, sous tous les formats, de la carte postale au grand format, images et textes constituant une matière première gratuite à ma portée."De ses grands panneaux de collage qu’il découpe à la scie sauteuse il en fait des sculptures qu'il exposera ensuite à la galerie .











Après deux expositions au Japon à la galerie Naito (via la galerie X+) il revient à Bruxelles tout révolutionné par l’art japonais, sa pensée et sa clarté."Une rencontre avec un calligraphe fut déterminante…"Les imageries pop ne lui suffisent plus. Pascal Courcelles recherche plus de profondeur en repeignant sur ses collages, en y ajoutant des couches : la matière surgit lentement, l’enfouissement préservant le passé de l’image dans le tableau.

Il garde un souvenir particulier pour l'expo au Liban Galerie Alice Mogabgab en 2005 où il réalise sur place des tableaux inédits...

De la galerie Damasquine à la galerie Noirhomme, Pascal peint des paysages vagabondant entre pointillisme et maniérisme. L’influence de Michel Frère avec qui il partage ensuite un atelier et la rencontre avec Eugène Leroy furent des moments clé.Sa rencontre avec des botanistes lui fit observer la nature autrement, et après une collection de roses anciennes, il se met à les semer puis à les peindre de manière abstraite.Il collabore sur des projets avec les artistes d’orientation diverses ; Charley Case , Robert Quint, Yves Ullens...Aujourd’hui lignes et transparences reviennent à lui comme un éternel retour aux sources artistiques.
Ses récentes couvertures de livres le lui rappellent.

Le voyage continue...

« Le peintre est un homme de rencontre, de hasards, de pensées et de gestes, de doutes et d'étoiles filantes ; nous avons besoin d'une vie pour comprendre la peinture mais la peinture prend son temps, elle est tant de choses inexplicables et inexpliquées, sa beauté ne surgit pas dans un souffle, elle se construit.»Pascal Courcelles